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30 MAI.2020

L'Asaï

Le fruit du palmier Pinot Burey

Il a la taille et l’apparence d’un cassis mais vu de prêt l’asai est bien diffèrent et possède ses propres caractéristiques.

La haute saison pour la récolte se situe entre novembre et mars.

Les fruits se présentent en grappe sous les feuilles du palmier et la première étape pour consommer l’asai est la plus difficile car il faut monter tout en haut du palmier pour couper à la base de la grappe.

Il faut ensuite dégrainer le ramage afin de disposer d’une grande quantité de  fruit pour ensuite procéder a la transformation propre à sa consommation car il se consomme en jus épais, légèrement acide au gout de chocolat, myrtille et cassis. 

Le fruit d’asai possède une fine pellicule comme une coquille noir qui protège et recouvre  la chaire du fruit qui est très mince, une autre fine couche de graisse de couleur violet foncé qui recouvre la graine qui est ronde et très dure. 

Le fruit doit être soigneusement lavé à l’eau tiède car il pourrais transmettre des parasites intestinaux, il doit être ensuite passe au tamis pour séparer la graine et la coquille de la chaire.

L’asai contient des oxydants appelés anthocyanines,  des vitamines À, C et B1, mais aussi du  magnésium, du potassium, du zinc et du cuivre, il contient aussi des acides gras, des omégas 3, 6, 9 et de nombreuses protéines végétales.

Il est devenu aujourd’hui le fruit de la mondialisation, les campagnes de « marketing » on fait de lui un « super aliment » bon a tout et vendu sous forme de poudre, en 20 ans il est passé d’une  récolte artisanale destiné à une consommation locale a une production de 100 mil tonnes annuel pour subir une transformation industriel très différente a l’original afin de pouvoir l’exporter vers les marchés d’Europe et des Etat Unis.

Aujourd’hui les petites productions ont été rachetées par des grandes corporations et les travailleurs indépendants son devenu salariés.

Les grandes surfaces de mono culture du palmier d’asai mettent en danger les écosystèmes de la forêt amazonienne.

L’économie locale est mise à default par Le libre commerce et l’appropriation de la plante, le palmier pourrait être exporté et cultivé à l’étranger.

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